 Une péniche amarrée en plein cœur de Paris, c'est là que l'on peut rencontrer Eric Vincent, quand il n'est pas en tournée aux quatre coins du monde. Cet auteur-compositeur, l'un des meilleurs défenseurs de la chansons française, dans la lignée de Brel, Nougaro, Brassens, ou Moustaki, porte ses dièses et ses bémols sur les cinq continents. Il s’est produit dans plus de 140 pays. Né à Forcé (Mayenne), il aborde la musique par le banjo, puis le violon, avec une formation classique. Lorsqu'il obtient sa première guitare il crée, avec ses copains, un groupe de rock, avant de se passionner pour le Jazz. La chanson reste sa préférence et il interprète ses premières compositions dans des Radio-crochets. La victoire de l'un de ces concours l'amènera à se produire à Quiberon (Bretagne), en première partie de Jacques Brel, qui effectue sa tournée d'adieu. Ce dernier l’encourage à «monter» à Paris. Il suit ses conseils et, Invité par France Inter, il chante en direct avec Claude Nougaro, puis signe son premier contrat de disques avec Eddie Barclay, une Major de l'époque. Pour vivre, il chante dans les cabarets, et fait des concerts en province, en première partie des vedettes de l'époque (Johnny Hallyday, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud…). On entend ses disques à la radio et il fait ses premières apparitions à la télévision (Philippe Bouvard, Le Grand échiquier de Jacques Chancel, etc...). Une tournée dans les îles de l’océan Indien (île Maurice, Madagascar, la Réunion...) remporte un tel succès qu'il y retourne quelques mois plus tard. C'est le début d'une extraordinaire carrière internationale, d'abord dans les pays francophones, puis partout dans le monde. A Paris, entre deux tournées il partage, pendant un an, l'affiche avec Coluche au Port du Salut, cabaret de la rive gauche. C'est là que Richard Marsan, directeur artistique de Léo Ferré et Charles Aznavour, le signe à nouveau chez Barclay. Les Centres Culturels, Instituts Français et Alliances françaises s'arrachent cet artiste dont les chansons franchissent les barrières linguistiques... Ses tournées dans le monde sont de plus en plus fréquentes, les tournées se succèdent sur les cinq continents, avec des concerts dans des lieux prestigieux tels l'Opéra de Manaus ou celui d'Hanoi, ou plus insolites comme, au Pôle Sud, les îles Kerguelen, Nouvelle Amsterdam et Crozet où il va chanter pour les missions scientifiques. Eric Vincent fait sa première tournée aux États-Unis en 79 et, depuis, s'y produit chaque année dans les universités, lycées, collèges, Festivals et congrès (ACTFL, AATF, MAFLA, etc...). Il a rempli plusieurs fois le Brooklyn Auditorium à New-York où il compte une majorité de fans Haïtiens, grâce à sa chanson Haïti Kimbe fo, un tube en Haïti. Peu avant le terrible séisme, il rassemblait 5000 personnes, place Toussaint Louverture, à Jacmel, ainsi qu'à Port-au-Prince où la foule remplissait les jardins de l'Institut Français. |
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Si du meringué tu es dingue
Pose ton flingue à Saint Domingue Si c'est un calypso fais un saut À Trinidad ou Tobago Ça sent bon, ça sent beau ça Samba San Salvador da Bahia... LP Lula - CD Survol |
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